Le Labocesson en route pour le championnat de France de robotique (2019).

Deux équipes du LaboCesson sont sélectionnées au championnat de France de robotique. Parmi elles, deux jeunes de l’institut Rey-Leroux

Ils ont entre 10 et 16 ans et s’appellent Gwendal, Antonin, Nabimtou, Corentin, Malo, Alexandre, Nicolas et Leny… Et c’est ensemble qu’ils ont décroché leur sélection, le 23 mars à Caen, pour le championnat de France de robotique, à Saint-Quentin les 5 et 6 avril.

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Le Labfab en route pour le championnat de France

Deux équipes du LaboCesson sont sélectionnées au championnat de France de robotique. Parmi elles, deux jeunes de l’institut Rey-Leroux

Antonin, Gwendal et Nabimtou de Rey-Leroux (au premier plan), Didier Loncke, enseignant, Ghislaine, éducatrice spécialisée et Alexandre, Nicolas, Leny, Corentin et Malo représentent une partie des deux équipes sélectionnées. | OUEST-FRANCE

Ouest-France

Publié le 01/04/2019 à 01h25

Ils ont entre 10 et 16 ans et s’appellent Gwendal, Antonin, Nabimtou, Corentin, Malo, Alexandre, Nicolas et Leny… Et c’est ensemble qu’ils ont décroché leur sélection, ce week-end, à Caen, pour le championnat de France de robotique, à Saint-Quentin les 5 et 6 avril. « Cette année, nous avons deux équipes, dont l’une comporte deux jeunes handicapés. Elles ont fini respectivement 3e et 6e sur 34 équipes », se félicite Didier Loncke, professeur et encadrant du LaboCesson

Un projet de robotique

C’est un véritable défi ludique et technique de robotique amateur que se sont lancé ces jeunes. Ils analysent, conçoivent et gèrent leur projet. La thématique cette année repose sur Dmitri Mendeleïev et ses travaux sur la classification des éléments. Alexandre, le plus volubile, expose le principe « C’est un robot qui doit se déplacer, attraper et trier les palets par couleurs, les peser, les mettre dans une balance. On a créé un nouvel élément, un accélérateur de particules qui fait se déplacer les atomes. Au début, on doit estimer la valeur des points qu’on va obtenir, c’est un bonus supplémentaire. » Il a fallu fabriquer la table de jeu pour le concours de robotique et plusieurs robots.

Un travail en équipe

Tous sont embarqués dans l’aventure en faisant passer à l’arrière-plan leurs différences. « Tout disparaît, ne reste que l’envie de réussir au mieux leur concours. Ça se chamaille, discute parfois, mais ils se rendent vite compte que chacun a une compétence et tout s’imbrique », décrit l’enseignant encadrant. Gwendal, passionné de jeux vidéo, et Corentin, tous deux issus de Rey-Leroux, excellent en pilotage « Je suis content, pour un début, on a assuré », sourit Gwendal. Nabimtou, seule fille de l’équipe, a fait la décoration de l’ensemble de jeu. Ghislaine, éducatrice spécialisée, les accompagne partout.

Un appel à la relève

La robotique est une belle entrée éducative. « C’est un élément fédérateur et constructeur. J’ai des jeunes en décrochage scolaire qui ont réagi et repris goût aux études. Deux sont ingénieurs maintenant », explique Didier Loncke. Cela fait onze ans qu’il encadre la robotique et les jeunes dix heures par semaine. « On recherche un ou plusieurs bénévoles trois heures le mardi soir, et quatre heures le mercredi après-midi. J’arrête l’an prochain, mais c’est sûr, les jeunes me manqueront. »